CE VOCABULAIRE QU’IL NOUS FAUDRA MAITRISER

Tourisme aggradant, tourisme Ecoscore

Il est temps pour notre industrie, de bouger ses logiciels d’observation et d’évaluation des « performances » des politiques menées, aujourd’hui réduites à leur  seule capacité à générer de la croissance. Il est temps de juger cette performance sous contraintes écologiques, et peut-être plus encore, à sa capacité à contribuer à la régénération de l’écosystème ; à l’aggrader.

Mais que signifie précisément ce nouveau terme ? 

Tourisme aggradant | Aggradation

Le phénomène d’aggradation consiste en une reconstitution, une régénération, une accumulation souvent progressive.

C’est l’inverse d’une dégradation, d’une détérioration.

Le tourisme qualifié d’aggradant contribue donc à la régénération de la planète.

On pourra rattacher un hébergement à la catégorie «TOURISME AGGRADANT» si par exemple, il ABSORBE du carbone, présente une consommation électrique neutre, intègre de la permaculture, etc.

Tourisme – Ecoscore

L’écoScore tourisme pour un équipement, vise à positionner un équipement en A B C D et AG1 à N .

A désigne les équipements les plus écologiques au regard de la consommation carbone / la consommation eau potable / la gestion des déchets notamment.
AG1 désigne les équipements aggradants.

Ces éléments sont ramenés à une unité d’œuvre identifiée.

Concrètement pour un hébergement, on calcule l’écoscore par nuitée (unité d’œuvre) / pour un restaurant l’écoscore par couvert.

Pour le territoire ce serait l’habitant ou la nuitée touristique. Par ex / carbone/ nuitée touristique.

Concrètement pour un hébergement, on calcule l’écoscore par nuitée (unité d’œuvre) / pour un restaurant l’écoscore par couvert.

Pour le territoire ce serait l’habitant ou la nuitée touristique. Par ex / carbone/ nuitée touristique.

De nouvelles données

Une nouvelle échelle, un nouvel indicateur

Tourisme – Ecoscore de destination

On peut ainsi imaginer des scores de destination. 

Telle ou telle destination est agradante si, en moyenne (barycentre) l’énergie consommée / les m3 d’eau potable  / en déchets à retraiter / en carbone / RAMENÉS A CHAQUE NUITÉE  permettent à la planète de se régénérer (par nuitée et par personne pour la partie hébergement).

Le seuil est calculé chaque année par les instances compétentes.

Le plafond vert

Au-delà d’un certain niveau de développement, l’activité touristique peut commencer à dégrader le territoire qu’elle prétend développer.

Le plafond vert, est ce seuil, ce moment où l’on bascule dans le surtourisme, la consommation excessive du territoire.

Ce seuil peut être calculé. Il s’exprime en nombre de touristes, en nombre de nuitées-journées consommées sur le territoire.

Il est exprimé en consommation iso (à consommation unitaire constante) :  les touristes à venir sont supposés consommer dans les mêmes conditions qu’au moment de la photographie.

Impacts planetCare

L’impact PlanetCare, rend compte à la fois des impacts positifs (croissance de la consommation  territoriale par exemple)
et négatifs (avec le coût carbone / malus pour consommation d’eau potable  l’augmentation des déchets – la surconsommation électrique  …)

Pour un festival par exemple, rendre compte de l’impact économique PlanetCare, consisterait à augmenter le coût de l’opération des coûts environnementaux liés à la fabrication de l’opération, et à diminuer les impacts des coûts environnementaux liés aux déplacements du visitorat.